Pour résumer ce qui se passa entre janvier et août 1968 en Tchécoslovaquie, ce livre prend en compte trois niveaux d’analyse différents : d’abord celui des instances dirigeantes du parti communiste et de l’État tchécoslovaques ; ensuite celui des écrivains, des journalistes et des philosophes ; enfin celui de l’Union soviétique et de ses quatre satellites du Pacte de Varsovie.
Cette édition contient de nouvelles archives dont celles de Georges Pompidou et en particulier son journal, intégralement reproduit et analysé ici. Mais aussi de nouveaux témoignages permettent de revaloriser le rôle de l’homme de l’ombre dans l’histoire du gaullisme d’opposition et dans la fondation de la Ve République.
Jérôme Heurtaux, directeur du Centre français de recherche en sciences sociales à Prague (CEFRES), répond à trois questions sur les élections présidentielles polonaises pour le Courrier d’Europe centrale. Auteur de « Pologne 1989« , il revient sur 30 ans de démocratie polonaise et sur la mémoire de 1989 en Pologne actuelle.
Victime de son succès, l’ouvrage Tourisme et Grande Guerre était épuisé depuis quelques mois. Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’il est de nouveau disponible. Commandez le directement chez votre libraire ou chez notre distributeur.
Les Éditions Codex ont le plaisir de s’associer à Regard sur l’Est et au Courrier d’Europe Centrale pour la publication d’un dossier thématique dédié aux ponts à l’Est, sous la direction de Céline Bayou.
Le pont est un ouvrage protéiforme doté d’une forte charge symbolique. Il peut être abordé sous son aspect technique, comme révélateur de l’avancement technologique de celui qui le construit et de son époque. Son édification est généralement un défi, une tentative d’aller plus loin, de repousser des limites. Objet posé entre deux rives réelles ou métaphoriques, le pont est alors le centre d’une histoire, un point de focalisation.
Mais le pont est aussi un vecteur : il doit relier, mener vers autre chose, permettre le passage, l’échange et le dialogue. Son nom de baptême, quand il en a un, est à cet égard souvent révélateur. Simultanément, et ce n’est pas le moindre de ses paradoxes, il peut aussi entraver – et pas seulement lorsqu’il s’ouvre ou est détruit. Sa présence peut gêner le passage, couper d’autres voies.
Regard sur l’Est consacre son 75e dossier
aux ponts, liens, blessures et/ou symboles, et vous conte quelques-unes
des histoires de ces ouvrages, célèbres ou méconnus. L’illustratrice Nina Dubocs a accepté de participer à l’aventure et d’accompagner les articles de ce dossier.
Débat avec Jérôme Heurtaux (directeur du CEFRES-Prague, auteur de « Pologne 1989. Comment le communisme s’est effondré »), Amélie Poinssot (Mediapart) et Marion Van Renterghem (grand reporter), animé par Alain Frachon, éditorialiste du Monde.
1989 a été l’année des révolutions et du changement démocratique en Europe. En regardant 30 ans en arrière, la transition, au début exemplaire, a-t-elle permis de combler les aspirations des nouvelles démocraties européennes ? Quelles résonances de 1989 persistent en Europe centrale et orientale aujourd’hui ? Dans une Europe désunie, l’intégration réelle de ces pays se pose tandis que l’Union européenne a déclenché des procédures administratives contre les gouvernements polonais et hongrois.
Lieu : Centre Paris Anim’ Place des Fêtes 2, rue des Lilas, 75019 Paris.
Inscription obligatoire : bureauaddp@gmail.com
Organisation : Café Polska Europa, un projet ADDP Polonia France – label Paris Europe de la ville de Paris. Avec le soutien de la Fédération de Paris de la Ligue de l’Enseignement et de l’Association Solidarité France Pologne.
L’année 1989 a changé le visage de l’Europe et probablement du monde. Quelques mois ont suffi à l’écroulement du bloc de l’Est, qui précipitera la fin de l’Union soviétique en 1991. La Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Bulgarie changèrent de régime politique, transformèrent radicalement leur économie et recouvrèrent leur souveraineté. Cet événement historique est passé à la postérité au travers de quelques images suggestives, celles de la table-ronde polonaise, de la chute du mur de Berlin ou de la révolution roumaine. S’il a vite symbolisé le retour à l’Ouest de « l’Occident kidnappé » (Kundera), 1989 a suscité par la suite des réinterprétations critiques, faisant de lui un objet de controverses politiques et mémorielles, notamment en Pologne.
Situé non loin de Linz, en Haute-Autriche, le château de Hartheim est un bel exemple d’architecture du XVIe siècle. Mais derrière ces murs et ces arcades se cache également un centre de mise à mort nazi, lieu emblématique du programme T4 d’« euthanasie » des handicapés mentaux (1940-1941) et de l’action 14f13 organisant des gazages de concentrationnaires (1941-42, avec une reprise en 1944) . Continuer la lecture de « Vient de paraître – « Mémoire de l’absence. Hartheim, Haute-Autriche – Lieu d’assassinat » »
Le pont des chaînes, à Budapest, en 1900. Photographie : Fortepan.
En étroite collaboration avec Le Courrier d’Europe centrale, les éditions Codex vous invitent à participer au dossier du prochain numéro de la revue « Regard sur l’Est »
Le pont est un ouvrage protéiforme doté d’une forte charge symbolique.
Il peut être abordé sous son aspect technique, comme révélateur de l’avancement technologique de celui qui le construit et de son époque. Son édification est généralement un défi technique, une tentative d’aller plus loin.
Objet posé entre deux rives réelles ou métaphoriques, le pont est alors le centre d’une histoire, un point de focalisation.
Mais le pont est aussi un vecteur : il doit relier, mener vers autre chose, permettre le passage, l’échange et le dialogue. Son nom de baptême, quand il en a un, est à cet égard souvent révélateur.